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Cahier des charges pour la composition

À lire avant de commencer vos travaux... plutôt qu'après.

De plus en plus nombreux sont les clients distants avec lesquels nous pouvons travailler à l'aide d'internet pour la transmission aller et retour des fichiers informatiques. À l'aller, ce sont des fichiers textes et des images qui nous parviennent, au retour ce sont des bons à tirer électroniques (voir la rubrique le BAT en ligne) que nous soumettons à nos clients. Ce mode de transmission a l'avantage d'éviter les délais de l'acheminement postal, les aléas des messageries, quand ce ne sont pas les fournisseurs eux-mêmes qui dissimulent leur propre négligence derrière un prétendu retard de transport (certains se reconnaîtront)...

Néanmoins, tout n'est pas rose pour autant. Pour faire la PAO et effectuer un traitement professionnel de vos travaux (composition « dans les règles de l'art », flashage des films et impression chez un imprimeur), nous utilisons les logiciels traditionnels de la chaîne graphique professionnelle et nous devons respecter un certain nombre de règles. Les fichiers que vous nous transmettez par voie électronique doivent respecter les mêmes contraintes et il nous arrive fréquemment de refuser des fichiers non conformes. Pour faire une mise au point, voici les spécifications techniques qui devraient être respectées par tous les partenaires de la chaîne graphique, y compris vous-même, dans la fabrication d'un document imprimé.

Fichiers textes

Nous insistons tout particulièrement sur le fait que les logiciels de bureautique ne sont pas compatibles avec la chaîne graphique, c'est-à-dire qu'ils ne sont adaptés pour le flashage ou l'impression en offset, en sérigraphie, etc. Nous pouvons néanmoins sous certaines conditions et avec des réserves récupérer les textes que vous avez saisis, sous Microsoft® Word® notamment. Nous ne pouvons pas exploiter de fichier Word® comportant des images importées si vous ne fournissez pas à part les fichiers haute résolution (300 dpi) correspondants.

Fichiers images

Ces normes sont fondées entre autres sur le théorème de Shannon dans sa théroie de l'information, qui a son équivalent sous le nom de Nyquist dans le domaine de l'échantillonage audio.

L'OPTIMUM souhaitable est de :
- soit 300 dpi en niveaux de gris ou en couleurs (pour des photos),
- soit 800 dpi en bit-map (encore appelé "au trait", soit 1 bit/pixel) ce qui va bien pour des schémas, logos, etc. Pour des dessins très fins (reproduction de gravures anciennes ou d'eaux-fortes), une résolution de 1200 dpi, voire 2400 n'est pas du tout un luxe.

Ces résolutions sont indiquées pour une taille FINALE d'image. Dans le cas contraire, une règle de trois permet de trouver :
           résolution du fichier = résolution finale * taille finale / taille originale
À titre d'exemple, un schéma à reproduire sur un A4 pleine page fait environ 40 x 60 cm, soit le double de la taille finale. La résolution du fichier pourrait donc être réduite dans les mêmes proportions, c'est-à-dire de moitié, soit 400 dpi. Attention à scanner droit . Il m'est par exemple impossible de retifier un schéma « tordu » sous peine de faire apparaître des escaliers très disgracieux et d'autant plus visibles que la résolution du fichier est basse.

Pour une photo, le risque est celui d'une pixellisation importante, qui poussée à l'excès, donnerait un effet de mosaïque, plus propice à faire un « camouflage » en caméra cachée à la télévision. On entend d'ici la voix truquée qui va avec...

Sans rentrer dans des considération théoriques trop rébarbatives, ajoutons que la chaîne graphique comporte une étape de flashage (la fabrication des films) qui se fait également sur des machines numériques qui convertissent les différents niveaux de gris en trames, c'est-à-dire en points régulièrement espacés et plus ou moins gros. Cette étape apporte aussi son lot de contraintes et de perturbations, ce qui renforce le bien fondé des considérations qui précèdent. Nous nous heurtons parfois à cette difficulté : il faut alors ruser et jongler pour obtenir une qualité d'illustrations correcte.

Un surcroît de travail pas toujours souhaitable dans le coup de feu final, entraîant un surcoût à la charge du client (qui ne comprend pas toujours le bien-fondé de notre facturation, d'où des situations parfois tendues...) et évitable par une bonne numérisation de départ.

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